Dans la gestion des nuisibles, la commune de Saint-André de la Roche lutte contre le moustique tigre et met en garde ses habitants vis-à-vis du frelon Asiatique et du charançon rouge.
La lutte contre le moustique tigre
Saint-André de la Roche fait partie des nombreuses communes du département infestée par le moustique tigre, c’est pourquoi chacun d’entre nous doit lutter contre sa prolifération.
Ceux qui agissent
Plusieurs acteurs se partagent la mise en œuvre du Plan Départemental d’anti-dissémination du Chikungunya et de la Dengue…
- L’Agence Régionale de Santé PACA a la charge la coordination du plan, la veille sanitaire et la surveillance épidémiologique, le déclenchement des actions de lutte autour des cas suspects ou confirmés de Chikungunya et de Dengue.
- Le Département des Alpes-Maritimes se charge de la mise en œuvre des actions de lutte anti-vectorielle dans le 06, en confiant cette action à un opérateur public : l’EID (Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen).
- Les communes du 06 sont en charges de la lutte contre la prolifération du moustique en mobilisant leurs administrés.
Ce qui est fait
Statutairement compétent pour la lutte contre les nuisibles, le SIVoM Val de Banquière a initié une action pour lutter contre le moustique.
Deux sites pilotes ont été identifiés sur la commune de Saint-André de la Roche :
- Le complexe Mairie-Ecole du Plan-Crèche la Grenouillère,
- L’école Félix Colomas.
L’action détaillée sur le site du SIVoM est reconduite chaque année afin de limiter l’expansion du nuisible.
Ce qu’il faut savoir
Chaque femelle d’Aedes albopictus (dit « moustique tigre ») pond environ 200 œufs en bordure de toute eau stagnante.
Les gîtes de reproduction d’Aedes albopictus se trouvent très souvent au sein des domiciles privés (jardins, cours, balcons…). Ce sont les petites réserves d’eau artificielles : seaux, vases, soucoupes, fûts et citernes ; stagnation dans les gouttières ; pneus, boîtes de conserve … Bref, tout petit réceptacle d’eaux pluviales ou domestiques à découvert.
La façon la plus efficace de se protéger, c’est d’évacuer les eaux stagnantes ou, mieux encore, supprimer carrément ces gîtes.
Plus d’informations : www.eid-med.org/
Le Frelon Asiatique
Le Frelon asiatique (Vespa velutina) a été importé accidentellement dans le sud-ouest depuis la Chine aux alentours de 2004. Depuis, l’insecte s’est très bien adapté au climat français et s’est fait connaître par son agressivité et les dégâts infligés aux ruchers.
Visuellement, l’insecte se différencie de son cousin européen par :
- une taille plus modeste (17 à 32 mm environ),
- un thorax et un abdomen de couleur brun noir avec un cerclage jaune au niveau de l’abdomen,
- des pattes jaunes (d’où son nom de frelon à pattes jaunes),
- la tête noire avec une face jaune,
Le frelon européen est légèrement plus grand et présente une couleur rouge au niveau de la tête, des pattes, du thorax et de l’abdomen (avec des prédominances de jaune).
Hormis l’aspect physique de l’insecte, son nid présente des caractéristiques particulières :
- un diamètre de 60 à 80 cm de diamètre et jusqu’à 1 mètre de haut,
- souvent dans la frondaison des arbres (à environ une quinzaine de mètre de hauteur).
Que faire en cas de détection d’un nid de frelon ?
L’agressivité des frelons se déclenche essentiellement en cas de proximité avec le nid. Il est recommandé de ne pas s’en approcher dès détection du nid.
Deux cas de figure se présentent…
- S’il y a danger sur les personnes (caractère d’urgence immédiat) : contacter les pompiers, seuls habilités à juger de l’urgence.
- S’il y a n’y a pas de danger sur les personnes : le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes a mis en place un numéro de téléphone afin de signaler un nid, le : 0805 460 066 – À votre service du lundi au samedi de 8h30 à 20h00 (Appel gratuit).
Plus d’informations :
- Site du Conseil Départemental 06, rubrique consacrée au frelon asiatique
- Fiche d’identification établis par le Museum Naturel d’Histoire Naturelle (MNHN)
- Plaquette d’information du Conseil Départemental du 06
Le charançon rouge
Signalé depuis 2006 sur le littoral de PACA, le charançon rouge (Rhynchophorus ferrugineus) est un insecte qui provoque d’importants dégâts sur les palmiers.
La lutte contre ce nuisible est obligatoire sur tout le territoire et en tous lieux par arrêté du 4 juillet 2023.
Dans la lutte contre ce nuisible, sont reconnus aptes à intervenir les personnes, entreprises ou services habilités par le Service Régional de l’Alimentation (SRAL).
La liste des personnes, entreprises ou services habilités est consultable et régulièrement mise à jour sur le site de la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt).
Des mesures de prévention (traitements préventifs), de surveillance (périodique, mise en place d’un réseau de pièges) et curatives (abattage, assainissement), diffèrent selon les zones de contamination.
Il existe quatre zones de contamination :
- Foyer
- Zone contaminée (100m autour du foyer)
- Zone de sécurité (100m autour de la zone contaminée)
- Zone tampon (10km autour de la zone de sécurité)
L’ensemble de ces mesures est obligatoire et à la charge des propriétaires (publics ou privés).
Sur la commune de Saint-André de la Roche, des agents ont pu suivre une formation qui leur permet de renseigner les habitants sur la détection des palmiers malades et sur la marche à suivre.
Le Service des Espaces Verts se tient à la disposition de la population saint-andréenne pour tout renseignement au 04 93 27 71 68.
La chenille processionnaire
La chenille processionnaire du pin est la larve d’un papillon d’origine méridionale.
La ponte a lieu en été, de juillet à début septembre dans notre région. Les jeunes chenilles vivent en colonie dans une bourse de soie qu’elles tissent progressivement pour se protéger des intempéries et des prédateurs. Elles en sortent la nuit pour se nourrir des aiguilles du pin.
Au terme de leur développement, au début du printemps, les chenilles gagnent le sol, en procession, à la recherche d’un endroit où s’enfouir pour se transformer en chrysalide puis muer en papillon.
La processionnaire du pin est connue pour être responsable de nuisances sanitaires sur les arbres et sur les hommes et animaux. En effet, les chenilles se nourrissent des aiguilles de pins et, plus rarement, de cèdres, et entraînent des défoliations qui se traduisent essentiellement par une fragilisation des arbres et un ralentissement de leur croissance.
Les chenilles causent également des problèmes sanitaires du fait de la libération dans l’air de poils urticants très allergènes pouvant provoquer des atteintes cutanées (démangeaisons pouvant mettre jusqu’à deux semaines à disparaître, œdèmes…), des atteintes oculaires (glaucome, cataracte…) ou encore des atteintes respiratoires (crise d’asthme…). Certains animaux sont aussi exposés aux risques. Le symptôme le plus souvent rapporté est la nécrose de la langue, qui peut parfois s’accompagner d’œdèmes des babines et de vomissements.
Ces soies urticantes sont aussi très présentes dans les nids d’hiver, même après plusieurs années, c’est pourquoi il est dangereux de manipuler des nids même vides. Ainsi, la destruction des nids d’hiver de processionnaire du pin nécessite un équipement individuel de protection (EPI) pour le manipulateur afin de le protéger des risques d’urtication (masque, gants, lunettes, combinaison…).
Plus d’informations : Les clés pour lutter contre la processionnaire du pin