Après cinq jours de festivités durant lesquels l’Abadie a vibré au rythme des animations, des tournois et des bals, le dimanche 27 juillet a marqué le point d’orgue du Festin de la Sainte Claire. Si les soirées festives ont fait danser la colline – du rock’n roll entraînant de Vintage Drive, de l’orchestre Baie des Anges à celui de Magic Riviera, en passant par la traditionnelle soupe au pistou et les raviolis daube – c’est bien la matinée dominicale qui a concentré les moments les plus solennels et fédérateurs.
Une matinée placée sous le signe des traditions
Dès 10 heures, la messe sur la place de la propriété Gioan-Véran a réuni habitants et officiels autour du curé François Banvillet, qui a livré une homélie inspirante : « Sainte Claire était une féministe avant l’heure. Elle a refusé le chemin qu’on avait tracé pour elle – mariage forcé et métier imposé – pour choisir sa liberté, se détacher du matériel et se tourner vers Dieu. »
La procession de la Sainte a emprunté la rue principale jusqu’à la statue de la Vierge, avant de se conclure par un hommage au monument aux morts.
Discours et hommages : une page se tourne
Les discours officiels ont permis de rappeler que la Sainte Claire, au-delĂ de la fĂŞte, est un moment de reconnaissance pour ceux qui font vivre le village.
Denis Saretta, président historique du SIVoM de L’Abadie, a créé la surprise en annonçant qu’il ne renouvellerait pas son mandat :
« Après quarante-huit d’engagement dont trente ans de présidence, il est temps pour moi de prendre ma retraite municipale. »
Les maires des quatre communes du SIVoM Abadie – Gérard Branda (Cantaron), Jean-Jacques Carlin (Saint-André de la Roche), Bertrand Gasiglia (Tourrette-Levens) et Philippe Pradal représentant Christian Estrosi (Nice) – l’ont chaleureusement remercié, saluant « une vie au service du territoire et de ses habitants ».
Autre moment fort, la remise à François Bruzzese, Président du Comité des fêtes, de la médaille de la Ville de Nice et d’une chaise bleue miniature, par Philippe Pradal. Très ému, il a remercié l’ensemble des bénévoles : « Sans vous, rien ne serait possible. Cette fête, c’est la vôtre. »
Il a également tenu à rendre hommage à Martine Ardoin, disparue récemment, figure des festins où elle venait chanter, et profondément attachée aux traditions de L’Abadie.
Jean-Jacques Carlin, maire de Saint-André de la Roche, a salué « le travail colossal mené depuis le mois d’avril » pour préparer ce festin. Il a rappelé combien ces rendez-vous sont « des instants fédérateurs, qui rassemblent voisins, amis et familles ». Il n’a pas manqué de rendre hommage à Eliane Véran et Denise Guillon, piliers discrets de l’organisation, avant de conclure son discours par un chaleureux : « Je vous aime ! ».







